jeudi 23 janvier 2020

32 bonnes raisons de visiter les 32 districts du Tamil Nadu : brève N°1 - 1 à 16

On vient au Tamil Nadu pour ses temples, ses sites archéologiques et la nature foisonnante, notamment sur les frontières avec le Kerala et le Karnataka. Mais l’on gardera aussi et surtout en mémoire la magie des rencontres, les couleurs, les instants de grâce offerts par une population affable et curieuse. Si l'Inde au sens propre déboussole, secoue au point d'y perdre ses repères, on ne saurait vous conseiller comme premier voyage au pays de Gandhi et de Ganesh que la découverte des espaces inconnus du Tamil Nadu. Voyager dans le Tamil Nadu, c'est avant tout un voyage culturel, la découverte d’une Inde authentique ayant conservé les fondements de sa culture ancestrale, rurale et tropicale ou la beauté des Indiennes tamoules drapées dans leurs saris aux couleurs vives dans le vert des rizières ne vous laissera pas insensible. En effet, si le tissu des saris multicolores laisse passer l'air chaud et les regards égarés de la gente masculine, l'épiderme d'une teinte allant du caramel brûlé à l'ébène sentant huiles, jasmin et épices, leur allure en fait de véritables déesses. L'Inde du Sud est à notre sens une destination à part entière et appropriée aux voyageurs qui se risquent en toute autonomie pour la première fois en Inde. Fidèle à notre concept narratif destiné à vous faire découvrir la beauté intérieure de l'Inde, une nouvelle fois, c'est loin du chaos des grandes villes bruyantes et polluées que se révèle toute la beauté de l'arrière pays que nous affectionnons, tant pour ses paysages que ses us et coutumes. Nous ne saurions que vous conseiller de vous aventurer sur ces routes où vous croiserez des tribus de singes espiègles et quémandeurs, assis sur le bord de la chaussée, ayant en arrière plan des femmes aux saris relevés, faisant des taches de couleur dans le vert tendre des rizières, des sanctuaires abritant dieux protecteurs et divinités au coin des champs veillant sur une campagne immuable aux paysages baignés de soleil. Cet État, bien qu’authentique est très différent du reste de l'Inde, car s’y concentre une ferveur religieuse parfois ostentatoire, par ailleurs inégalée au kilomètre carré, enrichissant l’aspect culturel et architectural de par la présence de plus de 30 000 temples à la majorité colorés, dominés de gopurams chargés de sculptures racontant histoires et scènes de la vie quotidiennes ou légendaires. Si comme en d’autres lieux en Inde le lâcher-prise doit être de rigueur pour une optimale immersion, il n’en sera que plus facile dans cette partie de l’Inde qui bien qu'étant le berceau des fondements de la culture indienne, les populations y sont tout particulièrement accueillantes pour le voyageurs curieux et respectueux des us & coutumes. Vous resterez fasciné par ces regards énigmatiques et perçants éclairant des visages sombres lorsque dans une atmosphère irréelle d’un temple ou entre odeurs d’encens et de jasmin, vous vous prêterez à une bénédiction de Ganesh, d'un vrai éléphant pour l’occasion, en échange de quelque pièces. Par cette brève, nous vous proposons, districts après districts, du sud au nord, cette traversée du pays sur fond de décor le Golfe du Bengale, du Cap Comorin (à la pointe sud de la péninsule) jusqu'à Chennai au nord capitale du Kollywood (pendant du Bollywood en langue tamoul), alliant approche mystique à Rameshwaram et parfum de nostalgie d'anciens comptoirs français et danois.  
Kanyakumari district : Kanyakumari, plus connu sous le nom de cap Comorin, constitue l’extrême pointe sud de l'Inde. Ce point de rencontre de la mer d'Oman, du Golfe de Mannar et de l'Océan Indien est aussi appelé par les indiens "Kanyakumari", le Cap de la Jeune Fille. L'immense et imposante statue représentant Thiruvallavar, poète du 1er siècle av. J-C, unanimement vénéré par les indiens (son portait est omniprésent dans toutes les écoles du pays), reste le clicmajeur des voyageurs qui déposent leurs valises en ce magnifique lieu. A ses côtés, se trouve le temple construit en mémoire du philosophe Swami Vivekananda ainsi que l'empreinte du pied qu'aurait laissée la déesse Devi. Les cendres de Gandhy y furent aussi répandues et un mémorial, s'y visite. Plus romantique, nous vous proposons de vous rendre sur la plage pour que du haut d'une tour panoramique en béton, comme le font des milliers d'indiens dans un silence quasi monacal, matin ou soir, admirer lever et coucher de soleil à 180° sur cette extrême pointe terrestre. Lorsque vous quitterez ce lieu, à une douzaine de km vers le Kerala, ne pas oublier de visiter le temple de Suchindram ou Shiva, Vishnou et Brahma vous y accueilleront, ainsi que l'immense statue d'Hanuman.
Tirunelveli district : sur les contreforts montagneux à l'ouest, on peut profiter aisément de la fraicheur qui fait souvent défaut dans les plaines, cette région regorgeant de multiples chutes d'eau, de cascades mais aussi de plantations de thé sur les hauteurs. Toutefois, on ne s'y attarde pas, car on ne s'y arrête pas par hasard du fait que l'importante route reliant Madurai à Kanyakumari traverse ce district dans son extrême Est.
Thoothukudi district : plus communément connu sous le nom de Tuticorin ou "la ville de la perle". Toutefois, sur la route principale allant à Madurai, à 137 km au nord de Kanyakumari et 118 au sud de Madurai, au prix d'un crochet nous invitons les voyageurs véhiculés à admirer en quelques heures le remarquable temple excavé de Kalugumalai, réplique très très modeste du Kailash d'Ellora dans l'Etat du Maharashtra. Un point d'étape majeur, peu connu, s'impose alors à vous : la visite du site jaïn de Kalugumalai dans ce district principalement connu par son grand port. Tuticorin se visite aussi pour sa Basilique "Notre Dame des Neiges" construite en 1582 (érigée en basilique en 1982). Cette dernière se trouve à l'endroit même ou existait une ancienne chapelle liée au mouvement de conversion des Paravas, dédiée à saint Pierre (1538) et fréquentée par Saint François Xavier.
Ramanathapuram district : Une principale attraction de ce district, reste être la ville de Rameshvaram située sur l'île de Pamban, fait face au Sri Lanka. L'une des sept villes saintes de la religion Hindouiste, c'est ici que Râma est censé avoir vénéré Shiva pour être absous du péché de meurtre du démon Ravana. Parmi les premières visites des lieux, à 3 km de la ville, l'ascension de la colline où s'élève le petit temple Ghanda Madhana Parvatan. On y voit l'empreinte d'un pied du dieu Rama, l'un des avatars de Vishnu. Dès le matin, sur les ghâts, face à l'océan et aux côtes sri-lankaises, nous regardons des heures entières une foule pleine de dévotion s'immergeant en famille dans les eaux sacrées, abandonnant leurs vieux vêtements souillés pour en revêtir de nouveaux avant de se précipiter dans l'immense temple Ramanathaswamyl'incroyable ferveur religieuse des pèlerins se révèle aux abords des22 theertham (bassins). Il ne faut pas oublier de visiter le temple de Kothandaramaswamy dédié à Râma, situé à la pointe extrême de l'île. Il résista à la violence terrible du cyclone de 1964 qui détruisit la ville de Dhanushkodi. Mais une balade sur le sable blanc en cette extrémité de terre, nous apporte loin du tumulte des villes les conditions idéales pour revisiter le Ramayana et l'épisode ou le dieu singe vole au secours de Sitâ sur l'ile de Ceylan. Les îlots de sable blanc qui subsistent, aux yeux des hindous, constituent les vestiges du pont construit par Hanuman et son armée de singes pour permettre à Râma de traverser. Entourée par la mer, sa situation qualifiée de destination du bout du monde, aujourd'hui accessible par une route est une véritable attraction touristique (pèlerins indiens en majorité). Les paysages y sont fantastiques : dunes, huttes en feuilles de palme, sable fin, aigles et mer turquoise ..
Virudhunagar district : ce dernier apporte les mêmes spécificités que son voisin, Tirunelveli district, car bénéficiant ds contreforts montagneux à l'ouest, on peut y profiter aisément des bienfaits d'une agriculture maraichère issue de la fraicheur qui y règne, ainsi que de la chaleur propice à la plantation des vignes, des arbres fruitiers.
Theni district :  bien que traversé par une grande route qui rejoint le Kérala depuis Madurai, et dont la seule motivation de ceux qui l'empruntent, reste kumily (Thekkady), premier camp de base dans le "Pays des cocotiers", nous ne saurions vous motiver à vous écarter de cet axe transfrontalier. Alors que vous apprêtez à vivre une vraie transition entre le Tamil Nadu et le Kérala ou les points culminants flirtent avec les 2000 m, nous vous suggérons avant de gravir la chaine de montagnes, de vous arrêter aux chutes de Suruli à 47 km au sud de Theni (9 km de Cumbum). Ces chutes sont alimentées par la rivière du même nom qui provient de la chaîne de montagnes Meghamalai. Les collines du Suruli font partie du Pothigai Malai, considérées comme un centre fortement divin, spirituel. A Pothigai persiste une légende qui selon le Mahabharata racontant que Shiva aurai envoyé deux sages sur terre, Vyasa et Agastya, afin d'y créer les langues divines, le Sanscrit et le Tamoul. Agathiyar est alors venu à Pothigai et a établi la culture tamoule. Après les chutes, on peut rejoindre toujours a pied, "Kaillasanathar cave", un temple dans la roche à environ 2 km dans la jungle. Enfin, nous vous conseillons d'aller au Thousand Lingam Temple, magnifique par ses 1000 lingams alignés dans un champs ou un brahmane, surpris de voir des occidentaux en ce lieu, vous bénira.
Tiruppur district :  peut de choses à dire sur ce dernier, créé en regroupant une partie du district de Coimbatore et de celui d'Erode pour une meilleure gestion administrative et un accompagnement adapté dans le développement économique.
Karur district :  ce dernier se distingue par ces plaines irriguées par la Kaveri dont la canne à sucre et les rizières en font la principale économie agricole.
Madurai district :  dont la ville principale du même nom reste l'un des plus grands centres religieux du Tamil Nadu. Le temple shivaiste parmi les plus impressionnant du pays est dédié à la déesse aux yeux de poisson : Meenakshi. Le temple aux 11 gopurams multicolores, ou ceux de Tiruvannamalai, Srirangam, Rameshwaram,  bien quequ'aussi grands passent pour être plus intimistes tellement le nombre des touristes occidentaux bat ici des records. Toujours à proximité du grand temple, ne pas oublier de visiter le Pudu Mandapa, un ancien temple du 10e siècle, abritant aujourd'hui des tailleurs. Un conseil pour ceux qui souhaitent retrouver une inde authentique, sans retenues, ouverte à l'autre, éloignez-vous des lieux pervertis par le trop plein de touristes et traversez en direction du fleuve les quartiers où forgerons, libraires, bouchers, blanchisseurs vous ouvriront leurs portes. N'oubliez pas le Tirumalai Nayak Palace qui abrite un petit musée, en fait un palais indo-mauresque construit au 17e siècle par un architecte italien. Enfin, avant de partir vers l'Est, vous apprécierez l'arrêt au bassin de Teppakulam, construit en 1645 et sur lequel trône un joli petit temple. Dans ses environs (8 km au sud), ne pas manquer Tiruparankundram. Un superbe temple (Subrahman) avec son sanctuaire creusé dans la roche vous y attendent. Par un petit escalier creusé dans la roche, accompagné de dizaines de singes, vous atteindrez dans un havre de paix, un petit temple au sommet de la colline, duquel vous aurez une vue panoramique sur madurai et un possible magnifique coucher de soleil. 
Sivaganga district : emblème du Chettinad dont sa capitale est Karaikudi. Sur un territoire grand comme 3 départements français, ce ne sont pas les grands temples comme le plus souvent dans cet État du sud de la péninsule qui font la vedette, mais bien une dizaine de milliers de maisons palatiales aussi colorées qu'extravagantes. Cette micro région triangulaire comprise entre Trichy, Madurai et Rameshwaram, dont sa capitale est Karaikudi mérite donc un détour pour le voyageur bien véhiculé qui pourra s'intéresser à l'architecture Chettiar exprimée dans les  splendides maisons palatiales, aux mets traditionnels épicés et au culte du dieu Tamoul Ayannar. Ces somptueux Palais (à l'origine) aux lignes italiennes ou Art déco se retrouvent répartis sur environ 75 villages dans lesquels il est bon de déambuler à pied : les villages de Kanadukathan, de Kothamangalam, de Kadiapatti, outre leurs belles façades en partie repeintes vous dévoileront plusieurs spécificités artisanales (ateliers de tisserands ou de carreaux peints ornant les sols des palais). Sur le plan cultuel, quelques sites méritent qu'on s'y attarde : tant ceux dédiés à Ayannar ou aux divinités hindoues (par exemple le temple Pillayarpatti dans la ville de Tiruppathur). 
Pudukottai district : correspond à une partie du Chettinad qui au delà des maisons palatiales abrite aussi de nombreux sites historiques comme le fort de Thirumayam surplombant le magnifique temple rupestre dédié à Vishnou et Shiva, le temple jaïn de Sittanavasal, "la demeure des grands saints", creusé dans la roche ou encore au sud ouest de Pudukottai le sanctuaire d'Ellangudipatti dédié à Ayannar (dieu Tamoul local, censé faire pleuvoir, protéger les enfants, le bétail, les villages, ses habitants, la nature ....). Bien que tout petit, le temple de Sittanavasal vaut un détour pour y observer d'anciennes peintures très bien conservées, faites de pigments naturels. Vous serez aussi surpris par son acoustique incomparable, dont le Ôm vous fera frissonner.
Tiruchchirappalli district : Sa capitale du même nom où plus simplement Trichy, reste l'étape par défaut lorsqu'on est sur la route de Tanjore à Madurai. Trichy reste une grande ville de province très animée et célèbre pour son Rock Fort sur lequel trône un petit temple dédié à Ganesh. A son pied y réside aussi une magnifique cathédrale. A quelques kilomètres de Trichy, Kallanai, est un magnifique barrage sur la Kaveri, construit par le roi Chola Karikalan autour du 2e siècle avant JC. Toujours en longeant le fleuve sacré parmi les plantations de canne à sucre, on arrive à Poondi Madha, haut lieu de rassemblement chrétien en cette partie du Tamil Nadu (moins important que celui de Vellankkani tout proche de Nagappatinam. Toujours aux abords du fleuve, Srirangam, on ne peut manquer un temple immense à 7 enceintes concentriques, dédié à Vishnu. Seule la dernière enceinte abrite le saint du saint et reste interdite aux non indous. Les 3 premières sont occupées par des maisons d'habitation et un bazar ou les échoppes des commerçants s'alignent de part et d'autre. Le premier gopuram d'une blancheur inhabituelle dans cette partie de l'Inde, lorsqu'on arrive de Trichy frappe par son immensité et son manque de décoration. Toujours dans la région, un autre site est à visiter malgré le grand nombre de pèlerins qui s'y rendent : Smayapuram (possibilité d'accéder auprès de la déesse en achetant des billets coupe-fils). Encore dans la région de Trichy, à à 26 km au sud, arrêtez-vous à Viralimalai, un temple dédié à Murugan que vous atteindrez après 170 marches, heureusement ponctuées de 11 paliers ou singes et sâdhus vous accompagneront. Sur l'autre rive de la Kaveri, à Tiruvanaikkaval, le temple de Jambukeshvar dédié à Shiva avec ses 7 gopurams et 4 enceintes vous accueillera. Comme à Srirangam, la dernière enceinte n'est pas accessible aux non-indous, et donc point accès au sanctuaire intérieur qui abrite le lingam immergé par l'eau d'une source. Toutefois, on peut aisément déambuler dans les mandapas, et assister au repas d'un éléphant sacré que le cornac nourrit en enfournant dans la bouche du pachyderme de grosses bouchées de bouillies de céréales.  Dans la foulée, même s'il est sans attractivité architecturale avérée
arrêtez-vous quelques instants au temple de Mariamman. Vous l'aurez compris, ce district est riche sur le plan culturel ...

Dindigul district : Ce district dispose de l'une des trois stations climatiques d'altitude du sud de l'Inde : Kodaikanal est 2130 m d'altitude. La route qui vous y mène grimpe à travers les montagnes Palini, couvertes d’eucalyptus, voire de plantations de café. Aller à Kodaikanal reste une destination prisée des indiens, car contrairement aux plaines, le climat y est agréable, l'air pur, les gens plus détendus et offre de nombreuses possibilités en matière de distractions, de randonnées parmi des paysages ou persiste une extravagance de la flore et la faune à l'état sauvage. Une autre incontournable dans ce district : dans une vallée verdoyante, la ville de Palani. Étape majeure de tout passage en ce lieu : l'ascension de la colline sur laquelle trône un immense temple dédié à Muruga. Il faut compter une bonne 20e de minutes pour gravir les 700 marches taillées dans la roche, comme le font de nombreux pèlerins. Pour les moins téméraires et courageux, un funiculaire et un téléphérique sont à disposition ..!
Coimbatore district : Coimbatore, dans une plaine au pied des ghats occidentaux, reste être la quatrième grande métropole de l'Inde du Sud de par son important foyer industriel. On ne s'y retrouve donc pas pour ses monuments mais bien plus pour ses services (aéroport, gare, hôpitaux, industries). A 38 km de Coimbatore, au pied des Nilgiri, on ne peut éviter Mettupalayam, point d’arrêt du célèbre petit train à vapeur, qui relie Ooty à Mettupalayam (Le Nilgiri Mountain Railway).
Nilgiris district : Ooty, de son nom officiel Udhagamandalam, prononcé Ootacamund vient du mot "Utaka Mand", un mand étant un ensemble d'anciennes huttes où vivait la tribu des Todas. Elle est la capitale du district des Nilgiris "Montagnes bleues", au sud Est du pays. Les Nilgiris comptent pas moins de 24 sommets au-delà de 2000m (2637m pour le plus haut). A la jonction des Etats du Karnataka, du Kerala et du Tamil Nadu, les hautes "collines" des Nilgiris possèdent une des plus riches biosphères du monde, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, protégée par la présence de nombreux parcs naturels comme celui de Mudumalai implanté sur les 3 Etats. Annie Besant (1er octobre 1847 - 20 septembre 1933) qui fut conférencière, féministe, libre-penseuse, socialiste et théosophe britannique, prit part à la lutte ouvrière avant de diriger la Société Théosophique tout en luttant pour l'indépendance de l'Inde fut assignée à résidence à Ooty au cours de la Première Guerre Mondiale, cela en raison de ses engagements. Quatre bonnes raisons à nous attarder sur cette région propre, sans bruits ni poussière ou la population y est serviable et accueillante : l'origine de son nom, sa proximité avec la zone abritant le plus grand nombre d'éléphants d'Asie et de quelques tigres, l'habitat de tribus aborigènes présentent au Tamil Nadu comme les  todas vouant une adoration particulière aux buffles, ou simplement pour le mythique Nilgiri Mountain Railway. Tous ceux et celles qui y poseront leurs valises, profiteront d'une nature généreuse et exubérante, d'un havre de paix loin des chaleurs des plaines,  se laisseront aller au gréé des balades au milieu des jardins botaniques, des roseraies exceptionnelles, des plantations de thé et de cacaoyer ou du haut des points panoramiques admireront le coucher de soleil sur les Nilgiris comme celui de Doddabetta Peak (à 2623m).
Erode district :  au pied de la chaine montagneuse faisant office de frontière avec le Karnataka, il est un point de passage parmi les zones abritant encore des éléphants sauvages pour se rendre à Mysore.

Voir les 16 districts suivants sur la brève N°2 et continuons la découverte des districts suivants : plus de temps à perdre, le chemin est long et sinueux pour découvrir l'Inde originelle ...

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